Thierry de RET

Un mail vient de me parvenir, "Nous y sommes ! Votre livre est parti en impression, compte-tenu de la crise sanitaire actuelle, nous ne pouvons vous dire quand nous recevrons vos livres en version papier, ce sera certainement début juin". C'est Sandrine des Éditions Sydney Laurent qui vient de me l'envoyer. Par y est mon livre va sortir, "L'appel" est le tout premier, celui que je mijotais au fin fond de moi depuis temps d'année. Je l'ai écrit et corrigé, j'ai retravaillé certains passages durant de longues heures, seul face à mon écran. Quand je l'ai pensé abouti une question c'est posée ; je tente de le faire éditer, ou je le garde pour moi ? L'éditer c'est montrer mon écriture au regard de tous, c'est risquer d'être critiquer, c'est se dévoiler. Écrire est un travail solitaire, un travail dans l'ombre rassurante de son bureau, fait de recherches, de réflexions et d'indécisions. Sortir un livre sur papier, c'est sortir du bois, la position est moins confortable. Finalement j'ai choisi de tenter de l'éditer, j'ai envoyé des manuscrits à plusieurs maisons d'éditions et rapidement j'ai découvert qu'elles se classaient en deux catégories. La première me remerciait, mais "mal-grès la qualité de mon écriture", il refusait mon roman, qui n'entrait pas dans leur ligne éditoriale, bref ils s'en foutaient. La seconde catégorie, me proposait d'éditer mon ouvrage à compte d'auteur, ce qui signifie qu'ils en ont rien à faire du contenu, l'essentiel étant de recevoir le chèque. Un jour un message m'est parvenu des Éditions Sydney Laurent, mon roman les intéressaient, ils étaient d'accord pour m'éditer. Au vu des retours reçu de la part de la concurrence, ma première réaction a été de ne pas répondre, ça ne pouvait pas marcher, il y avait forcément un loup quelque part, je n'y croyais plus. Après quelque jour, je me suis décidé à téléphoner, mais j'étais sur mes gardes. J'ai reçu le contrat, je l'ai lu et relu cherchant où était le fameux loup, ne trouvant rien, j'ai signé. Ensuite la machine c'est mise en route, contact téléphonique avec ma correctrice Mathilde, échange de mail, elle me demande des précisions. Elle m'envoie sa première correction, on échange et corrige et c'est le bon à tirer pour le texte, mon livre va sortir. Après Mathilde, c'est Johann qui prend contact et m'envoie la maquette de la couverture. Là aussi échange, correction, nouvelle maquette tout ça rapidement et en toute clarté, puis nouveau bon à tirer pour la couverture.

Finalement éditer un livre, ce n'est pas compliqué, il suffit d'avoir un éditeur qui fait son travail d'éditeur, qui prend le risque de travailler avec de nouveaux auteurs totalement inconnus, qui croie en vous et qui met en œuvre les moyens nécessaires pour que le projet aboutisse.

Les chargés de promotion des Éditions Sydney Laurent vont maintenant prendre le relais, ils vont faire connaitre "L'appel", le commercialiser et le diffuser.

Merci à toute l'équipe pour vos efforts et votre professionnalisme, je ne sais pas si le succès sera au rendez-vous, mais vous aurez fait tout ce qu'il faut pour.